Un boulot inflammable

Après un petit mouvement naturel de recul lorsque l'aubergiste place le canon de son arme en alignement direct avec son visage, Berndt hésite un instant.

"Absolument. Nous attendions simplement votre retour pour régler nos consommations. C'est combien pour deux bières?"

Berndt dirige lui aussi lentement sa main vers l'intérieur de son blouson.

"Non non, je ne parlais pas pour vous mamzelle", dit-il d’une voix chevrotante, prenant une pose qui se voudrait sinon avantageuse et pleine d’assurance.. , "pour une mignonne comme vous, ce sera gratis ! " s'esclaffe t'il.
Puis, se grattant la barbe avec le dangereux canon de son flingue, il poursuit : mais dite à ce gros lard, en désignant Damon du menton, d’arrêter de siffler mon whisky Special Christmas, sinon je sent que je vais très vite me mettre à le travailler au corps ! "

Sarah observe ses collègues anxieusement, puis répond au gérant :

"C’est gentil à vous, cependant je préfère payer, comme ça mes compagnons ne se sentirons pas lésés."

Après ces paroles elle se dirige vers le bar en passant près du patron du boui-boui coupant ainsi les lignes de tir possibles de Victor et Berndt. Arrivée, elle s’accoude au bar et tournant le dos aux individus présents elle ajoute d’un ton ironique :

"Allez Mad Cay, posez cette bouteille vous voyez bien que ce n’est pas la saison !"

Après avoir fouillé un instant dans une poche intérieure de sa veste, Berndt en ressort en gestes mesurés un billet de 1000 dollars capitoliens, qu'il agite en direction du tavernier. "Je suppose que vous avez la monnaie pour deux 'skys ?", dit-il dans un sourire.

"Alors, tas d’ENFOIRÉS.. c’est comme ça que vous profitez de l’hospitalité de l’Oncle Samuel, pour peu qu’y s’absente deux secondes pour aller couler un bronze peinard.. en lui piquant son gin qu’il à patiemment distillé dans ses fonds de culotte.. saloperies de TERRORISTES !! " éructe t’il en postillonnant à la ronde.
"Aller zou ! vous me videz vos poches comme de braves gentils toutous obéissants, et sans faire de gestes brusques hein ! ..et le premier qui joue les héros capitoliens avec moi, j’lui carre ma grenade dans le buffet.. Héhéhéhéhééé !!! "

En voyant le vieux surgir, Damon repose lentement son verre.
Il porte toute son attention au vieillard et à l'assemblée.

" Hum, monsieur… je vous prie de modérer votre empressement à transformé cet établissement en boucherie néronienne. En tant que modestes clients je ne doute pas que ces messieurs ainsi que moi même ne vous dédommagent le prix des consommations. De plus je ne tien absolument pas, tout comme vous je le suppose, à attirer par ici les Brigades Anti-émeutes patrouillant dans les environs. "

"Non non, je ne parlais pas pour vous mamzelle", dit-il d’une voix chevrotante, prenant une pose qui se voudrait sinon avantageuse et pleine d’assurance.. , "pour une mignonne comme vous, ce sera gratis ! " s'esclaffe t'il.
Puis, se grattant la barbe avec le dangereux canon de son flingue, il poursuit : mais dite à ce gros lard, en désignant Damon du menton, d’arrêter de siffler mon whisky Special Christmas, sinon je sent que je vais très vite me mettre à le travailler au corps !

Damon regarde Sarah qui se dirige vers le bar en passant près du patron du boui-boui. Profitant de cet instant, il se saisie prestement de son bolter model 13 en le pointant sur la tête du vieux débris.

"C'est moi que tu traites de gros lard Vieux débris..." Damon plonge un regard froid et sans pitié dans celui du vieillard tout en le maintenant en joue.

"Allez Mad Cay, posez cette bouteille vous voyez bien que ce n’est pas la saison !" Damon ne sourcille même pas à ces mots.

"Tu poses gentillement ton joujou avant de te tirer une balle dans le pied l'ancètre !"

"Tu poses gentillement ton joujou avant de te tirer une balle dans le pied l'ancètre !"

"ZAK ! MATT ! TIM ! ALISON ! DAVID ! A MOI MES ENFANTS !!"
Remue ménage en haut, des sons de pas précipités qui dévalent quatre à quatre un escalier branlant entrecoupé de vociférations.. et de claquements d’armes à feu que l’on charge fébrillement.
Oncle Samuel, avec un regard de dément, braque nerveusement sa pétoire sur Damon avec la ferme intention de retapisser les murs du "Desert-Eagle"..

[Séquence de combat, vous me dites précisément ce que vous escomptez faire dans ce Round de Combat dans vos rubriques respectives, et je résolue toutes les actions dans la narration globale. On procède Round par Round. Le Plan c'est ICI]

Le moment de tension explose subitement.
Sarah, animée par quelque réflexe foudroyant, se glisse souplement au dessus du comptoir et s'accroupie derrière dans le même mouvement, un Agressor bien en main. Puis survient la fusillade, difficile de dire qui fait quoi tant les détonations rauques fusent sans répit et claquent violemment dans l'éxiguité de la pièce..
Une odeur de poudre brûlée commence tout juste à infester les lieux qu'un horrible râle hoquetant se fait entendre, la silhouette ensanglantée de Samuel, projetée violemment tout contre le mur, s'effondre sur le sol comme une masse..
Enfin, Damon se relève à peine du sol sur lequel il semble avoir été projeté un instant auparavant en grimaçant, qu'une table est renversée à côté de lui, et qu'un étrange nuage jaune maladif se répand en chuintant de derrière une table.. [proche de l'entrée. Next Round]